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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 00:38

P1000538Au sommet international sur la biodiversité qui rassemble 191 Etats à Nagoya, au Japon jusqu’au 28 octobre, le rapprochement s’opère entre deux enjeux majeurs pour la planète : la biodiversité et les changements climatiques.

La question revenait périodiquement dans les séances officielles de négociations ces derniers mois: comment prendre en compte l’influence des changements climatiques en cours sur la biodiversité? Elle a depuis le début de la semaine à Nagoya une réponse: un groupe «ad hoc» prépare une intégration des textes signés à Rio de Janeiro au Sommet de la Terre en 1992. Il ne pourrait bientôt plus y avoir qu’une seule convention onusienne sur «le changement climatique, la biodiversité et l’utilisation des sols».

Ce mouvement est la conséquence directe des progrès de la connaissance scientifique. En 1992, le risque que fait peser la hausse des gaz à effet de serre sur la composition de l’atmosphère se mesure seulement en perturbation météorologique: hausse du niveau des températures, augmentation des tempêtes. La biodiversité semble une question différente: les espèces animales disparaissent à un rythme 1000 fois supérieur au rythme naturel du fait de la destruction par l’homme de leurs milieux. Le temps est à la défense d’animaux emblématiques comme le panda ou l’éléphant. L’avancée des déserts est elle attribuée à une surexploitation par l’homme de milieux très fragiles.

Les travaux du groupe d’étude sur le climat (Giec) ont depuis cessé d’être le seul fait des climatologues. L’adaptation au changement climatique pose la question de la résistance ou de la disparition des zones naturelles et agricoles à la montée des températures. De l’autre côté, la préservation d’espèces rares n’est pas à la hauteur des enjeux. Ce sont des écosystèmes de plusieurs millions d’hectares parmi lesquels vivent des animaux et croissent des plantes qu’il faut protéger:

«Ce que nous constatons c’est que faune et flore sont perturbés par la montée destempératures, rappelle Paul Leadley, professeur en écologie à Paris Sud Orsay. Les hêtres migrent vers le nord, les oiseaux arrivent plus tôt de migration et les récoltes sont mûres beaucoup plus tôt».

Paul Leadley est l’un des animateurs d’une sorte de laboratoire mobile, le «Rio convention's ecosystems and climate change pavilion», un centre de rencontre destinés à lier les conventions de Rio. Ce «pavillon» est l’une des attractions du palais des congrès de Nagoya. Il sera à Cancun, au Mexique (du 29 novembre au 10 décembre), pour les négociations sur le climat afin d’assurer la présence de la biodiversité. Les questions de réchauffement climatique et de protection de la nature ont fini par se fondre.

 

sciencesetavenir.fr

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commentaires

F
<br /> <br /> ils sont beaux ces animaux , n'est-ce pas ?<br /> <br /> <br /> <br />
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F
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F
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F
<br /> <br /> alors voici quelques photos pour remonter le moral de la terre !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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