L’Afrique du Sud, depuis déjà dix jours brille aux couleurs du vert. Ce n’est pas seulement la couleur dominante du drapeau sud-africain, c’est également le pari que s’est lancé la FIFA avec le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) ainsi que le Ministère sud-africain des affaires environnementales. Ce programme a été développé pour la première fois par la FIFA lors de la coupe du monde d’Allemagne en 2006. L’énergie, la biodiversité, les transports et les émissions de CO2 en sont les principaux axes à traiter.
Grâce au soutien financier d’un million de dollars du FEM et du PNUE, l’Afrique du Sud peut développer des initiatives écologiques. Six villes accueillant la compétition ont été équipées d’énergies renouvelables. Ainsi, Pretoria, Port Elizabeth, Johannesburg, Polokwane, Rustenburg et Bloemfontein ont des éclairages publics (78 lampadaires), 60 feux de circulation et 12 panneaux publicitaires autour des stades, qui fonctionnent à l’énergie solaire. La distribution de passeports verts, deuxième mesure, vise à encourager les visiteurs à se conduire de manière responsable et à être respectueux de l’environnement. Les spectateurs de la compétition repartent avec ce livret. Reste à savoir s’il est fabriqué avec du papier recyclé !
Le dernier projet, et non des moindres, est un programme visant à compenser les émissions de CO2 des touristes. Chacun d’entre eux peut soutenir un programme parmi les cinq proposés à savoir développer les cuisinières solaires, le compostage du sol, la rénovation de l’éclairage par des solutions écoénergétiques, l’énergie éolienne et l’éclairage feu domestique. Leur contribution permettront ainsi de participer à la réduction des problèmes environnementaux (pénurie de l’eau, accumulation de déchets, effets de serre, érosion des sols) que connaissent les sud-africains.
La moitié des sélections (l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, l’Uruguay, l’Italie, la Suisse, le Chili, l’Angleterre, le République du Corée, l’Argentine, le Brésil, le Nigéria, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis, le Japon, la Grèce, la Serbie et l’Afrique du Sud) participant à la Coupe du monde de football ont annoncé qu’elles souhaitaient prendre part à ce projet. Certaines soutiennent par exemple un projet de compost organique dans le pays organisateur. L’agence sud-africaine en charge du climat estime que l’empreinte carbone des équipes durant la compétition avoisinerait 6 050 tonnes d’émission de dioxyde de carbone.
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