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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 12:05

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L’économie verte est définie comme « une économie qui entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources ». Elle s'oppose donc à «l’économie brune» reposant sur l'utilisation des ressources naturelles, notamment fossiles, sans se préoccuper du futur.

Outre une définition de « l'économie verte », sur la base de plusieurs études, le PNUE a ainsi calculé que la demande de financement annuelle pour le verdissement de l'économie mondiale se situe aux alentours de 1,05 à 2,59 billions de dollars ; d'où la proposition de consacrer 2 % du PIB mondial (1,3 billions de dollars de dollars par an) dans le verdissement de dix secteurs clés de l’économie entre 2010 et 2050.

« Avant de parler « d’économie verte », il faudrait déjà assainir l’économie du pays et avoir une vision sur le long terme »

On entend de plus en plus parler d’"économie verte", de "croissance verte" ou de "green business". Le développement durable avait une conception beaucoup plus transversale fondée sur les principes de l’aménagement durable du territoire, l’économie verte tout en s’appropriant les dimensions sociale et environnementale fonde sa démarche sur les activités économiques durables.

L’économie verte comprend non seulement des aspects environnementaux (la protection des ressources naturelles et la lutte contre les effets du changement climatique, la prévention des risques) mais aussi des aspects économiques et sociaux (la création d’activités et d’emplois). Cette nouvelle économie verte est devenue aujourd’hui un axe stratégique essentiel dans la définition des politiques économiques des pays avancés.

L’économie verte se présente,  comme une solution aux crises multiformes générées par la mondialisation et la financiarisation de l’économie et comme une alternative sérieuse au développement industriel classique qui repose, lui, sur une consommation effrénée des ressources naturelles, notamment les énergies fossiles à forte émission de carbone. "L’économie verte est porteuse d’innovation, elle se trouve, en effet, à la croisée des filières technologiquement les plus avancées, il s’agit des énergies nouvelles, des technologies de l’information et de la communication, de la nanotechnologie, des bâtiments à haute performance énergétique, etc. Pour être à l’avant-garde des activités fondées sur l’économie verte, certains pays ont mis en œuvre des politiques publiques audacieuses qui ont joué un rôle essentiel dans le développement de technologies et d’activités "propres" génératrices d’emplois. En Afrique, la réalité de l’économie verte a commenté par la création au sein des ministères des départements et des services dans plusieurs pays. Cependant, force est de reconnaître qu’une économie verte réussie doit obligatoirement s’élargir et intégrer d’autres acteurs tels que les collectivités locales, les entreprises publiques et privées ainsi que la société civile en tant que consommateurs générateurs de déchets ménagers et acteurs sociaux. Ainsi, l’économie verte n’est pas seulement une économie de préservation, de protection et de prévention, elle est aussi et surtout une économie de production et de création d’emplois.

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commentaires

F
<br /> Je suis tout-à-fait d'accord à ce que cela soit une porte ouverte à la création d'emplois et il faudrait que cela bouge un peu plus vite afin d'améliorer les conditions de vie des peuples<br /> africains <br />
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