CE N’EST QU’UN REVE
Que de bonheur c’était
En chœur on a chanté
Au son de ta musique
Dansé ensemble ta cadence
De tes envolés frénétiques
De ton corps surchauffé
Tu sais combien de cœurs
Dessine ma bouche
Quand je t'embrasse.
Le souffle de cacophonie
Des paroles de tendresse
Et la senteur au parfum
Humide des nuits étoilées
Et des mains froides
De moments sans paroles
Et si c'était des bécots
Combien en recevrais-tu
Dix, vingt, cent, mille ou plus
Sur ton corps partout
Sur la tête
Sur la bouche
Sur les lèvres
Voici partout
À coté
Ici, là
La cadence
La symphonie
Du corps à corps
De visages déchainés
Par les secousses
Douces et lentes
De mains exploratrices
Et doigts parcourant
Le corps qui continue de tremper.
Mais voilà que tu ne sais plus
Comment arrêter
Comment t'arrêter
Comment faire
Comment te défaire
De cette emprise de plaisir
Qui te berce
Qui te caresse.
Et quand arrive le point
De ton souffle de tempête
Tu sors tes ailes pour parcourir le ciel
Mais cela n'a duré qu'une minute
Toute cette sensation est déjà finie
Car déjà tu t’es vite réveillé
Car tout ceci n'était qu’un rêve.
KOMENAN NARCISSE
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